Quelques conseils et recommandations en randonnée ou en marche aquatique concernant les accidents et la protection de l’environnement.

Randonner en sécurité sur la route

Lorsque des randonneurs, individuellement ou en groupes, sont amenés à emprunter des routes, ils sont tenus de respecter le code de la route (voir articles R412-34 à R412-43). Ainsi, s’il existe un accotement ou un trottoir, il doit être utilisé quel que soit le côté de la route où il se situe.

Pour plus de précisions sur les autres cas de figures d’un groupe, consulter notre Mémento Fédéral « Pratiquer – Encadrer – Organiser des activités de marche et de randonnée pédestre« .

L’important c’est d’être vu

Le code de la route ne mentionne pas le port de gilet fluo mais c’est une sage précaution de le faire porter par l’animateur en tête et le serre-file. Lorsque la visibilité est insuffisante chaque colonne ou élément de colonne sera signalé par un feu blanc ou jaune à l’avant et rouge à l’arrière. Cette signalisation pourra être complétée par des feux latéraux émettant une couleur orange, ou des brassards fluorescents.

Traverser une route

Vous ne devez traverser qu’après vous être assuré que le groupe peut le faire sans risque en fonction de la visibilité, de la distance et de la vitesse des véhicules. Les piétons ont l’obligation d’emprunter les passages prévus à cet effet lorsque ceux-ci sont situés à moins de 50 mètres. En absence de passage pour les piétons, la traversée se fera dans un axe perpendiculaire à la chaussée.

Sur les chemins

Il est important de marcher sur le chemin prévu – les abords de chemins et espaces naturels doivent rester vierges de piétinement pour préserver leur développement naturel. Il faut également veiller à bien suivre le balisage et à suivre rigoureusement les alertes signalant des fermetures temporaires ou définitives de sentier. Il en va de votre sécurité, de celles des personnes qui vous accompagnent et des sauveteurs qui pourraient être mobilisés pour vous porter secours.

Les recommandations liées à la météo

Afin de parer aux aléas météorologiques, le randonneur doit respecter trois recommandations essentielles :

1. Se renseigner sur la météo et tenir compte des éventuelles alertes.
2. Emporter l’équipement nécessaire.
3. Savoir adapter sa randonnée en fonction de l’évolution de la météo.

Le saviez-vous ?

Météo-France a mis en place une procédure d’information de la population pour attirer l’attention sur les dangers potentiels liés à des phénomènes météorologiques exceptionnels.

Prévisions météo : Météo France

Alertes météo : Vigilance Météo France

Vigilance crues : Vigiliance crues

Avant de partir, lors d’une alerte jaune, l’animateur de randonnée devra décider du maintien ou non de la randonnée mais en cas d’alerte orange et rouge, il est fortement recommandé d’annuler la sortie. Même si le lieu de la randonnée n’est pas directement concerné par le phénomène météo, il est recommandé de différer la sortie. Cette précaution aura pour but de ne pas mobiliser les services de secours sur un accident qui pourrait intervenir au cours de cette randonnée diminuant ainsi le potentiel d’assistance sur les zones concernées par le phénomène météo.

Concernant la marche aquatique

1. Être à jour de sa licence, si ce n’est pas une sortie découverte bien sûr (2 sorties offertes).
2. Avoir une aisance aquatique (ne pas avoir peur de l’eau et, dans l’idéal, savoir nager).
3. Porter des équipements adaptés à la température de l ‘eau : shorty en été, combinaison, gants et cagoule en hiver. Le port de chaussons est obligatoire (coupure, piqûres).
4. Prévenir l’animateur en cas de pathologie particulière ou de comportement particulier comme l’aquaphobie.
5. Suivre les consignes de l’animateur, ne pas s’isoler lors de progression de la longe.
6. Rester groupés ou au moins en binômes.
7. Ne jamais longer seul.

Pour en savoir + : Consultez les 5 règles essentielles

En cas d’accident

Le meilleur moyen d’éviter l’accident est d’adopter les bons comportements : savoir faire preuve de prudence face à son environnement et se renseigner sur les conditions météorologiques.

Néanmoins, retenez les bons comportements à adopter en cas d’accident :

1. Protégez la victime d’un autre danger imminent, couvrez-la et réconfortez-la.
2. Alertez les secours ou faites-les prévenir (numéro d’appel d’urgence 112) en indiquant :
   • Le lieu précis et l’heure de l’accident (coordonnées GPS, altitude, itinéraire…) ainsi que votre nom et votre numéro d’appel.
   • La nature de l’accident et le nombre de victimes, la gravité (inconscience, blessures apparentes…).
   • Les soins apportés ou les gestes de secourisme pratiqués.
   • Une description vestimentaire (couleur…) si l’itinéraire est très fréquenté.
   • Les conditions météo locales (vent, visibilité).
3. Pratiquez les gestes de secourisme adaptés si vous les connaissez. Couvrez la victime, mettez-la au sec et réconfortez-la.

Licencié(e), que faire en cas de sinistre ?

Voir ici la procédure à suivre pour déclarer votre sinistre. Vous pouvez également nous contacter aux heures de bureau : 09 64 41 94 10

Nous conseillons fortement de suivre les procédures via internet. Le courrier étant beaucoup plus lent à être traité.

Respecter la nature

Préserver la nature nous semble un engagement indispensable. Pour le Comité départemental, il est important de sensibiliser les randonneurs à la fragilité de la nature et d’encourager les marcheurs à s’engager dans des usages favorables à la préservation de la biodiversité, tout en les informant des risques liés à la nature.

Découvrez la Charte du Randonneur

Quelques repères

Un mouchoir : pollution > 3 mois.

Un mégot : pollution > 1 à 5 ans.

Une peau de fruit : pollution > 3 mois à 2 ans.

Une canette ou une bouteille plastique : pollution > 100 à 500 ans.

Le déplacement des personnes équivaut à 30 % des émissions de CO2. Le taux de remplissage moyen des automobiles est de 1,5 personne.

Mais aussi…

Renseignez-vous sur les bonnes pratiques à adopter en randonnée pour éviter les morsures de tiques.

Informez-vous sur les organismes nuisibles de notre région (plantes invasives, allergènes…).